Nécropoles et peuplement dans le nord-est de la Gaule aux Ve-VIe siècles : espaces, pratiques funéraires et identités.
Auteur / Autrice : | Alejandro Ramos Benito |
Direction : | Patrick Demouy, Ricardo González Villaescusa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 26/05/2015 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (CERHIC) Centre d'Etude et de Recherche en HIstoire Culturelle |
Jury : | Président / Présidente : Raymond Brulet |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Demouy, Ricardo González Villaescusa, Patrick Périn | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ángel Fuentes |
Mots clés
Résumé
Les nécropoles constituent un élément essentiel dans l'étude des caractères définitoires du peuplement et des rituels de la mort dans les sociétés d'entre la fin du Bas-Empire et le début de l'époque mérovingienne (Ve-VIe siècles). Dans le nord de la France, l'archéologie d'époque mérovingienne s'est développée rythmée par les découvertes effectuées depuis le XIXe siècle, au même temps que les sociétés savantes, les musées et congrès scientifiques faisaient leur apparition. À travers l'étude des nécropoles ont peut tracer des lignes essentielles dans l'analyse du peuplement urbain et rural pendant l'Antiquité tardive dans le nord-est de la Gaule, toujours dans un cadre géopolitique pertinent sur la base des démarcations administratives anciennes. Leur étude permet aussi d'observer des changements éventuels opérés dans la dynamique des relations entre les vivants et les morts à partir de la topographie funéraire et son évolution. Ces rapports trouvent leur expression maximale dans les rituels funéraires, considérés comme l'ensemble des pratiques destinées à exprimer les croyances d'un groupe culturel déterminé. D'autre part, le phénomène de l'inhumation habillée et sa conséquence immédiate qui représente la présence du mobilier dans les sépultures, permet d'aborder les rapports socioéconomiques des communautés à travers l'expression matérielle d'un ensemble de phénomènes tels la compétitivité, la solidarité ou l'assimilation culturelle. Un des aspects fondamentaux, issu de l'analyse du mobilier funéraire, regarde la caractérisation des éléments de parure d'influence exogène, une question qui renvoie au concept d'ethnicité à l'époque des Grandes Migrations et les possibilités de l'archéologie à l'heure de déterminer l'identité culturelle des inhumés.